Nous avons tous entendu parler de l’empreinte carbone. De façon générale, nous avons bien compris que ce n’était pas ce qu’il y a de mieux pour la planète, mais de là à faire un exposé ou l’expliquer aux enfants, il ne faut peut-être pas exagérer. Nous savons, en gros, que cela a des conséquences sur le réchauffement de notre Terre, qu’a priori nous en sommes responsables et qu’il y a de fortes chances que, dans un avenir proche, nous en subissions les conséquences.
Bien sûr, nous pouvons aussi connaître le sujet sur le bout des doigts : félicitations ! Cela fait de nous une personne responsable, et la planète en a besoin pour être préservée.
Dans les deux cas, le sujet est passionnant et nous permet de mieux comprendre comment nous pouvons agir, tous les jours, pour réduire l’impact carbone que nous avons sur le climat et continuer à vivre, à voyager et à profiter sans culpabiliser.
Commençons par les fondamentaux de l’empreinte carbone
Mais quelle est donc cette empreinte carbone dont tout le monde nous parle ? Est-elle visible ? Est-ce vraiment important ? Ça s’efface ? Tout le monde en produit une ? Cela ne concerne-t-il pas plutôt les grosses entreprises ? À mon niveau, puis-je faire quelque chose ?
La couche d’ozone, protectrice de la planète
Nous avons, autour de la Terre, une couche de gaz naturelle créée à partir de l’oxygène : l’ozone. Située dans la haute atmosphère, elle protège tous les êtres vivants des effets des rayonnements ultraviolets (UV), dangereux, venant du soleil. Cette couche protectrice est essentielle pour que la vie puisse exister sur Terre.
En revanche, à basse altitude, l’ozone devient un gaz toxique, généré par les hydrocarbures et le dioxyde d’azote (venant de la pollution automobile entre autres), qui contribue au réchauffement climatique. Par ailleurs, ces gaz contribuent à la destruction de l’équilibre fragile de la couche d’ozone et à sa disparition. Vous avez sans doute entendu parler du trou dans la couche d’ozone : c’est bien de cela qu’il s’agit.
Les gaz à effet de serre
L’effet de serre est un phénomène naturel qui permet de maintenir une température moyenne de 15 °C à la surface de la Terre. Cependant, une grande partie des gaz que nous émettons s’accumulent et amplifient le phénomène, ce qui conduit à un effet de serre responsable du réchauffement climatique. Chaque jour, dans nos gestes quotidiens, dans nos déplacements, nous avons un impact sur le climat. Notre consommation, directe ou indirecte, génère des gaz à effet de serre. Le simple fait de faire la cuisine ou d’allumer sa télévision contribue donc au réchauffement climatique.
Le réchauffement climatique
Les conséquences des gaz à effet de serre sont largement sous-estimées, surtout quand il s’agit du climat. Après tout, on nous promet des étés plus chauds, ce n’est pas grave… On s’équipera de frigos plus grands et d’air conditionné. Le problème, c’est qu’ils produisent eux-mêmes des gaz chlorofluorocarbones (CFC) et hydrofluorocarbures (HCFC), très dangereux, avec une durée de vie extrêmement longue.
Plus concrètement, si nous ne faisons rien, demain ce sont entre 10 000 et 20 000 îles qui vont être rayées de la carte, des milliers d’espèces qui vont disparaître. Selon la Banque mondiale et l’ONU, plus de 100 millions de personnes tomberont dans l’extrême pauvreté et 600 millions souffriront de malnutrition. Des maladies comme le paludisme ou la dengue, jusque-là « réservées » aux pays tropicaux, toucheront plus de 2 milliards de personnes supplémentaires selon l’OMS.
Sans parler de la fréquence des inondations, tempêtes, ouragans et typhons, qui augmentera de façon exponentielle. Et cette situation, nous n’avons pas besoin d’attendre : cela se passe maintenant.

L’empreinte carbone, l’outil de mesure
C’est un indicateur créé pour mesurer l’impact de l’homme sur le changement climatique. Il permet de mieux comprendre notre mode de vie, de consommer en conscience, de faire des choix, que nous soyons un individu ou un groupe, une entreprise, un organisme.
À travers un calcul simple, cela permet de mesurer la quantité de gaz à effet de serre émis lors d’une action, et donc responsable du réchauffement planétaire. Cela prend en compte le méthane, le dioxyde de carbone (CO₂), les hydrofluorocarbures, les perfluorocarbures et l’hexafluorure de soufre.
Pour calculer son empreinte carbone (personnelle, familiale ou professionnelle), on additionne les émissions de CO₂ (gaz de référence) issues de nos activités : les transports, la consommation d’énergie, les achats, l’alimentation, les loisirs. Plus le chiffre final est élevé, plus notre impact est négatif.
Comment réduire son empreinte carbone ?
Vous avez calculé votre empreinte carbone ou vous vous doutez que votre mode de vie n’est pas vraiment éco-responsable : c’est très bien !
Il ne s’agit pas ici de culpabiliser ou de revenir à l’âge de pierre, mais de regarder vers demain : comment puis-je devenir plus responsable ? Puis-je diminuer mon empreinte carbone ?
Commençons par établir un fait indiscutable : vous êtes important.
Même si vous pensez que vos efforts ne servent à rien, c’est faux. Vous faites partie de la solution.
Deux actions simples peuvent être mises en place dès aujourd’hui :
- Réduire son impact en baissant ses émissions de carbone.
- Compenser en participant à des actions en faveur du climat.
Évidemment, on évitera de compenser sans réduire : cela aurait peu d’impact.
1. Je réduis mes émissions de carbone
Des gestes simples mais souvent oubliés :
- Changer vos ampoules pour des LED : vous économisez 600 kg de CO₂ durant leur durée de vie.
- Éteignez vos appareils et évitez le mode veille.
- Préférez les ordinateurs portables, qui consomment jusqu’à 80 % de moins.
- Achetez local et de saison. Une tomate importée parcourt en moyenne 2 500 km.
- Modifiez vos habitudes : triez, réduisez l’électricité, privilégiez les douches, covoiturez, évitez le jetable, refusez les sacs plastiques, mangez moins de viande, reconditionnez vos produits…
Ces gestes réduisent non seulement votre empreinte carbone, mais vous font aussi économiser.
2. Je compense mes émissions de gaz à effet de serre
Il n’y a pas de solution miracle. Mais il y a des options utiles et des choix à faire.
Planter des arbres avec Amanaska et partez à Bali l’esprit apaisé
Nous plantons un arbre par jour et par participant à l’un de nos séjours à Bali. Une famille de 5 personnes pendant 15 jours = 75 arbres.
Selon le biologiste Thomas Crowther, il faudrait planter 4 000 milliards d’arbres pour réduire de 25 % le CO₂. Cela représente 500 arbres par habitant. Ensemble, c’est possible, et encore plus si vous faites le choix de partir en vacances avec des agences de voyage responsables.

Aider les populations locales
Oxfam estime que les habitants des pays pauvres perçoivent en moyenne 3 dollars par an pour se protéger des effets du climat. Leur quotidien : territoires appauvris, bétail mort, cyclones dévastateurs (ex. : 3,2 milliards $ de dégâts au Mozambique).
Chez Amanaska, votre voyage finance l’achat de filtres à eau, distribués à travers l’Indonésie.
Conclusion
Compenser son empreinte carbone, c’est devenir un citoyen du monde. Cela demande de s’impliquer dans des actions qui ont du sens pour nous. Le futur est incertain, mais chacun peut faire sa part, passer de spectateur à acteur.


