Voyager A Bali – Le B.A.B.A du voyage à Bali (sans filtre)

Comme une évidence

Après le célèbre « Téléphone Maison » répéter sans cesse par E.T dans le film de Steven Spielberg dans les années 80, nous avons tous besoin d’un retour aux sources, comme une évidence, une incantation. Deux mots qui à eux seuls font rêver, le premier évoquant l’évasion, la découverte, un verbe qui donne toutes sa dimension aux vacances et le deuxième qui par ces quatre lettres évoque un dépaysement total, le lâcher prise, une culture profonde, envoutante : Voyager à Bali, c’est simple, court, précis mais derrière cette volonté d’aller à l’essentiel se cache une longue préparation, qui comprend souvent des embûches et des contradictions.

Là où ça se complique

Face à la multitude d’informations que vous pouvez trouver sur différents sites généralistes, les blogs et les pages Facebook dédiée à cette destination, sans parler des guides, il est tout à fait légitime de se poser des questions quant aux sérieux de certains commentaires. Les avis sont partagés, subjectifs, chacun se positionnant comme Le spécialiste après avoir passé 15 jours à Bali et vous donnera tous les conseils pour ne pas se tromper là où lui-même n’a pas su faire les bons choix.

Abraham Lincoln disait « Si vous me donnez six heures pour abattre un arbre, j’en prendrais trois pour affuter ma hache », en d’autres termes, avant de commencer à organiser votre voyage, prenez le temps de réfléchir au format que vous souhaitez et poser vous les bonnes questions.

J’imagine mon voyage à Bali

Commencez par prendre le temps d’imaginer votre voyage, revenez sur les raisons mêmes pour lesquelles vous avez décidé de voyager en Indonésie ou partir à Bali. Pourquoi vous avez choisi cette destination plutôt qu’une autre. Le Portugal, la Thaïlande, l’Australie ou aller à Bali n’offrent pas le même style de programme, il y a une culture, des sites incontournables, un peuple à découvrir. Définissez clairement vos attentes, l’ambiance, le rythme, c’est votre voyage, il doit être agréable, ressourçant, diffèrent. 

Avant de partir à BALI, je me pose les bonnes questions

Vous disposez de combien de jours de congés ? Quelle va être la durée de votre séjour ? Si vous avez moins de 10 Jours, peut être vaut mieux il partir sur un objectif moins lointain, sachant que la moyenne de vol est d’environ 19 Heures, pour ensuite prendre plus de temps pour découvrir Bali lors d’un prochain voyage ? Avez-vous choisi la période de l’année ? Ce qui va déterminer le budget, pour l’aérien ou les hôtels, Bali en octobre n’a pas les mêmes couts que Bali en juillet ou août.

Comment voyez-vous votre façon de voyager ? Plutôt routard sac à dos, avec l’aventure (ou mésaventure) au bout du chemin ? Un programme Bali, entre immersion balinaise, belles rencontres authentiques, un mix entre les sites incontournables, les temples de Bali et ceux hors des sentiers battus ? Des vacances au soleil avec un savant mélange de beaux hôtels, de grandes piscines, de longs massages ? Plus bien-être à Bali ? Un peu de tout cela ?

Vous allez partir seul(e), en couple, avec les enfants ? Sachant qu’un voyage en famille à Bali demande une organisation particulière, avec des proches ? Ce qui implique là aussi de planifier son voyage entre amis à Bali en prenant en compte les personnalités de chacun, leur propre expérience en tant que voyageur.

Suivant la durée de votre voyage, souhaitez-vous découvrir d’autres îles, si oui lesquelles, Florès, Java, la Sulawesi, Lombok, les iles Gili Bali, Nusa Penida… ?

N’oubliez pas la question simple mais qui peut faire la différence : Qu’est-ce que vous ne voulez pas ? À cela les réponses sont aussi multiples que personnelles :

Vous débrouiller par vous-même pour organiser ce voyage à Bali car vous n’avez pas le temps (ni l’énergie), faire un circuit touristique dans un autobus, emmener votre belle-mère avec vous, vous retrouver à devoir tout gérer sur place alors que le reste de la famille s’amuse, vous angoisser à l’idée de faire plaisir à tout le monde car vous êtes devenu le ou la « chef du voyage à Bali », que votre budget « explose »…Bref, vous avez l’embarras du choix, mais exprimer le « Non je ne veux pas », c’est déjà la moitié du chemin pour trouver des solutions adaptées qui vous emmènerons  vers le « Oui j’adore » !

Le syndrome du « C’était mieux avant »

Nous avons tous besoin de notre madeleine de Proust, cette sensation de faire un retour en arrière, de retrouver des valeurs, des émotions, de mettre sur pause pour nous laisser à une certaine nostalgie. L’odeur de l’herbe fraichement coupée, un long rivage de sable blanc suspendu dans le temps, le son des cigales dans la pinède…des rappels d’une vie plus simple, plus authentique.

Seulement voilà, le monde évolue, l’herbe fait place à des terrains constructibles, la plage se fait sauvagement bétonnée et certains portent plainte contre les cigales que l’on juge trop bruyantes (véridique). Hier c’était mieux, aujourd’hui ce n’est pas terrible, et demain ça va être pire. Avec cette logique du verre en moitié vide, nous voyons notre propre univers à travers un prisme qui place le présent comme le début de la fin et avec un certain fatalisme, nous regardons les photos jaunies de ce qui aurait pu être un monde meilleur.

Nous nous accrochons au passé en oubliant ses défauts, pour ne rester que sur l’essentiel : C’était mieux avant. Les longs trajets en vélos pour aller au travail deviennent d’agréables balades, les transports en commun interminables et inconfortables des moments de franche convivialité et l’absence de réseaux sociaux l’assurance que nous avions beaucoup plus d’amis. Définitivement, tout était plus vrais, plus authentique.

Allo la terre ?

A travers les réseaux sociaux, les médias, nous avons des nouvelles de ceux qui partagent avec nous, notre planète moribonde. Les infos sont mauvaises, c’est plus facile à commenter, le bonheur ne fait pas vendre, la peur est lucrative, nous devenons de plus en plus influençables, manipulables.

Face à cette vie anxiogène, nous partons « ailleurs », là où le soleil rend les couleurs plus belles, où les gens possèdent le secret d’une belle vie.  On s’accroche farouchement à ses rêves en espérant que notre petit coin de paradis, celui où on doit aller depuis des années, n’a pas changé. On refuse d’imaginer un seul instant que « là-bas », le temps ne ce ne s’est pas arrêté, que nous ne sommes plus à la machine à vapeur, au télégraphe, aux pétrolettes qui pétarades sur des routes en terres.

J’organise mon voyage tout seul ou je passe par une agence

Evidement comme nous sommes une agence à Bali et que nous avons tous les atouts pour vous séduire, vous allez penser tout de suite que nous allons vous orienter vers nous : Pas du tout !

A ce stade du projet, vous avez vos dates, le nombre de jours sur place, vous savez à combien vous partez, ce que vous attendez de votre séjour à Bali et/ou sur les autres îles. Vous avez rêvé votre voyage en Indonésie, pris en compte les demandes de chacun, calculer votre budget ou du moins une grande partie. Pour résumer, vous avez une bonne idée de ce que vous voulez et de ce que vous souhaitez éviter.

Si vous partez sur un séjour à Bali en mode « Je me débrouille tout seul » vous n’avez pas besoin d’une agence. Vous pouvez piocher les idées dans tous les supports et guides existants. Réservez les hôtels sur Booking.com, prendre des conseils d’autres voyageurs et plus ou moins improviser sur place. Vous pouvez aussi prendre un guide local, certainement plébiscité par ses anciens clients, qui sera ensuite présent ou pas pour vous accompagner dans la découverte de Bali. Cela vous demandera du temps, de l’énergie, une grande dose de motivation, d’avoir un budget plus élastique mais ne dit dont pas que ce qui est important, ce n’est pas le but mais le chemin pour y parvenir.

Vous avez maintenant l’option de partir avec une agence de voyage a Bali, locale, elle est normalement sensée vous faire gagner du temps, répondre à toutes vos questions, vous rassurer dans vos choix. Cette agence vous offre des services, une sécurité, avec l’idée qu’une fois sur place, il ne vous restera plus qu’à vous glisser dans vos tongs sans vous soucier des réservations, de la logistique, des transports…

La différence entre une agende de voyage occidental et une agence locale à Bali.

Prenons le temps cependant de faire la différence entre une agence de voyage française, belge, suisse, bref francophone et une agence francophone à Bali, professionnelle (où située dans le pays que vous souhaitez visiter). Vous hésitez ? Il est vrai qu’il n’est pas facile de faire confiance à des personnes qui travaillent à plus de 12 000 Kilomètres de chez vous, de ne pas avoir la certitude que l’agence existe vraiment ou qu’elle sera encore là quand vous serez sur place et à plus forte raison de lui confier son argent.

Pourtant, qu’elles soient « Authentiques », « Autrement » ou « avec Passion », ces agences sont bien réelles et elles ont le mérite d’être au cœur de l’action, d’avoir une vraie expérience pour vous organiser un circuit Bali sur mesure ce qui n’est pas le cas des agences situées dans votre pays.

La différence ? Dans le premier cas, vous aurez un conseiller qui est allé en vacances à Bali (parfois plusieurs fois) et qui « connaît très bien » et dans l’autre un conseiller qui (normalement) vit sur place, qui pourra vous répondre de façon concrète, sans avoir besoin de supposer ou d’inventer pour répondre à vos questions.

Comment organiser son voyage avec une agence locale. 

Choisir de partir avec une agence locale, cela doit être avant tout pour vous faciliter la vie, vous faire gagner du temps et souvent même de l’argent, être certain(e) que vous faites les bons choix, qui met à votre disposition son expérience. Votre conseiller doit faire preuve d’empathie, vous écouter, vous comprendre, il ne s’agit pas simplement d’un acte d’achat, une relation commerciale entre un prestataire et un client, l’agence met à votre service son savoir-faire, son réseau, sa réactivité, elle devient de ce fait votre compagnon de voyage.

C’est là encore, la différence avec le choix d’une agence de voyage classique, quand vous serez en circuit à Bali, votre conseiller(e) sera dans son bureau à des milliers de kilomètres de vous, alors que votre agence locale sera là, jour après jour, avec vous, pour être certain que votre voyage en Indonésie se passe bien et au besoin interviendra en temps réel.

Un voyage à Bali ou un circuit en Indonésie avec une agence locale, s’écrit avant tout à partir des informations que vous donnez au départ. Il faut une juste mesure entre vos envies, ce que vous attendez de votre voyage et la possibilité à l’agence de vous faire des propositions.

Il n’y a pas de questions stupides. Un simple, « il est quelle heure à Bali ? » vous indiquera qu’il y a 6 ou 7 heures de décalage entre la France et Bali et « où se trouve Bali exactement », vous donnera une notion de la grandeur de l’Indonésie avec plus de 17 000 îles qui représente tout de même plus de 1,905 million km².

La relation fait le reste. N’essayez pas d’imposer vos choix mais plutôt d’être en osmose avec l’agence afin de trouver le format idéal qui d’un côté sera réalisable et de l’autre côté inoubliable.

L’autre côté du miroir, les voyageurs vus par les agences

Vous voulez un secret ? Passons un petit coup d’œil derrière le rideau…Allez…Voyons plutôt comment les agences locales de Bali vivent les demandes de voyages en générales, ce qui ne se dit pas ou à demi-mot.

Ça « pique » un peu mais il est toujours intéressant de pouvoir partager avec vous une autre approche du voyage, celle que vous ne connaissez pas forcément, cela fait aussi partie de la transparence.

Dans une société anxiogène où prime la productivité, l’efficacité, souvent au dépend de l’être humain lui-même, les demandes sont soit nébuleuses, en morse ou hyper (trop) détaillées. Prenons pour exemple notre agence qui est 100% localisée à Bali. Après avoir reçu une demande, nous proposons un rendez-vous téléphonique afin de bien comprendre votre envie, et nous assurer que nous saurons combler vos attentes. Dans les faits, nous recevons 40% de confirmation du rendez-vous proposé, ce qui implique que 60% ne répondent pas.

Faire une demande copiée collée à toutes les agence est assez simple. Cependant, approfondir ces envies, challenger son interlocuteur, accepter l’échange, le partage, il semble que cela soit plus compliqué pour 60% des voyageurs qui se tournerons très certainement sur des programmes formatés avec l’assurance de voir tout ce que les autres ont vue et la satisfaction de se dire « Ça, c’est fait ! ».

Après avoir établi un contact avec le voyageur, nous faisons une première proposition, tout en ayant pris le temps d’expliquer qu’il y aura sans doute d’autres versions, avec d’autres budgets. C’est le principe même d’un circuit sur-mesure à Bali, il doit être privatif et personnalisé (sinon nous sommes sur un autre format de programme proposé à dates fixes) 20 % reviennent vers nous pour nous faire un retour.

Être un consommateur ou un voyageur responsable

Loin de nous l’idée de critiquer, les demandes faites par les voyageurs mais il est intéressant de s’apercevoir que, pour certains, la tendance est à consommer du « voyage » comme ils ont l’habitude d’acheter un produit dans un supermarché. Ils regardent l’étiquette sur le paquet, sont rassuré par les labels, se donnent bonne conscience en achetant Bio en préférant les grandes marques plutôt que les producteurs locaux.

Ces mêmes consommateurs savent que pour ses grandes marques, la moitié de leurs investissements passent dans du marketing, dans la publicité, que les produits sont transformés et quand il s’agit d’animaux, maltraités, ce n’est pas très grave. Ils retrouvent les références de leurs enfances, avec des jolies images de campagne sur le paquet, avec au dos l’assurance que c’est bon pour la santé, que c’est naturel, authentique.

Passer par un producteur local, c’est plus compliqué, déjà il faut le trouver, être certain qu’il fait du bon, qu’il fait du bio, ça coute souvent un peu plus cher, on ne comprend pas forcément tout. Nous ne sommes plus manipulés mais orientés, nous avons le choix, c’est sans doute cela le plus perturbant, d’avoir la possibilité de donner son avis.

Parfois on en profite un peu pour jouer les « spécialistes », avec un petit clin d’œil complice, on a l’impression de rendre service au producteur, on met les mains dans la terre, on fait semblant de maitriser le sujet. Nous aimerions manger sains, acheter équitable mais avec des tarifs promotionnels proposés par les grandes marques.

Pour revenir au voyage, il est facile de faire une demande, de comparer, de chercher, de considérer l’agence que nous consultons comme étant à notre service. Le réflexe naturel est de vouloir les prix des grandes marques mais avec le service d’une agence locale. En regardant les circuits sur Bali vendu par les tours opérateurs, nous voulons la même chose, mais « pas touristique », nous voulons être « exceptionnel » mais aux tarifs les plus bas.

Nous devenons « acheteur », celui qui sait déjà ce qu’il veut et surtout ce qu’il ne veut pas, nous flairons l’arnaque, nous avons le choix et donc le pouvoir. Alors avec un clin d’œil complice, on fait semblant de maitriser le sujet, on joue un peu les « spécialistes de Bali », on pose des questions dont on est certain d’avoir déjà les réponses, pour tester ou détester.

A noter : La majorité des voyageurs souhaitant partir à Bali ont pour objectifs de voir de beaux paysages, de découvrir une autre culture et surtout de faire des rencontres, d’être dans l’humain, le partage. Peut-être serait-il intéressant de commencer dans la préparation même du voyage, en étant à l’écoute, bienveillant, respectueux du travail fourni par les agences ?

Nous vous rassurons sur la suite, de nombreux voyageurs choisissent de se faire accompagner par une agence locale car ils ont clairement identifié les avantages de pouvoir bénéficier de l’expérience de spécialises, de pouvoir vivre un voyage original. Ils pourront avoir tout le confort d’un séjour sur mesure par des conseillers qui sont là jour après jour, pour organiser sur place des activités imprévues ou des rencontres improbables.

Prendre le temps, faire confiance, échanger, poser des questions, cela fait partie du processus pour écrire un programme à la hauteur de vos envies. Vous n’achetez pas une destination mais un accompagnement, des idées, des conseils, une multitude de repérages, la tranquillité de vous dire que nous sommes là pour vous, car Nous vivons là où vous partez en voyage.