Quand partir à Bali ? La meilleure période pour votre voyage
Vous êtes nombreux à poser la question : quelles sont les meilleures périodes de l’année pour partir à Bali ? Quel est le climat à Bali ?
Il est difficile de marquer avec un petit drapeau les dates exactes où vous êtes certain d’avoir une bonne météo à Bali et celles plus humides, pour ne pas dire pluvieuses.
Alors, quand partir à Bali ?
Voici un guide complet pour choisir la bonne saison, éviter la foule et assister aux grandes cérémonies.
Vous rêvez de temples dressés au-dessus de l’océan, de rizières lumineuses, de parfums d’encens à l’aube ? Vous vous demandez pourtant quand partir à Bali pour profiter de tout cela sans passer vos journées sous la pluie ni vos nuits coincé dans les embouteillages de haute saison. Bonne nouvelle : l’île des Dieux est accueillante toute l’année, mais pas pour les mêmes raisons. Dans les lignes qui suivent, nous passons en revue la météo, la fréquentation touristique et le calendrier rituel afin de vous aider à organiser votre voyage à Bali, que vous rêviez d’un séjour à Bali relax, d’un circuit à Bali sportif ou d’un départ en famille à Bali. Après cette lecture, choisir votre créneau deviendra un jeu d’enfant.

Deux saisons, deux ambiances météo
On distingue d’abord une saison sèche, qui s’étend globalement de mai à octobre, et une saison humide, de novembre à avril.
La saison sèche en Indonésie
Pendant la saison sèche, l’air est moins saturé d’humidité : 27 °C le matin, à peine plus de 31 °C l’après-midi sur la côte, et autour de 20 °C à Munduk ou Kintamani. Les averses sont rares, brèves et souvent nocturnes. La mer est d’une clarté remarquable – 20 à 30 m de visibilité autour de Nusa Penida ou de l’île de Menjangan – tandis que les houles du sud-ouest font le bonheur des surfeurs. C’est la période idéale pour la photographie, la randonnée sur les volcans et les longs trajets en scooter. Seul défaut : juillet et août attirent familles européennes, digital nomads et lunes de miel, ce qui gonfle les tarifs hôteliers d’environ 20 % et rallonge les temps de route vers Tanah Lot, Uluwatu ou Ubud.
La saison des pluies en Indonésie
La saison humide commence en novembre. La température grimpe d’un ou deux degrés, l’air se charge de vapeur, et les nuages éclatent presque chaque après-midi ; janvier et février sont les mois les plus arrosés. L’eau devient la star du paysage : rizières vert fluorescent, rivières gonflées, cascades rugissantes. La pluie tombe généralement une heure ou deux, puis le soleil revient, chaud et rasant. C’est une bonne période pour un voyage consacré à la photographie de rizières inondées ou à la détente dans une villa à prix réduit ; certains hébergements appliquent 40 % de remise. Attention cependant aux risques de glissements de terrain sur les petites routes de montagne autour de Tabanan ou Jembrana.
Fréquentation : choisir l’affluence qui vous convient
Juillet et août correspondent aux vacances d’été des Européens ; plages, temples et restaurants affichent souvent complet. Cependant, on peut noter que le début juillet ou la fin août sont des périodes où la fréquentation est moins importante.
Si vous prévoyez de partir à Bali à cette période, réservez vos nuits et vos guides au moins quatre à six mois à l’avance et tournez-vous vers l’est (Sidemen, Amed) ou le nord (Lovina) pour échapper à la foule.
Notre agence propose également des programmes spécialement conçus pour éviter « les touristes », en créant des séjours qui prennent en compte les déplacements des autres vacanciers, tout en évitant les sites dits « incontournables » très (trop) visités.
Fin décembre et la semaine du Nouvel An sont très populaires auprès des Australiens et des Singapouriens ; la circulation sature le sud de l’île, mais les coins moins connus comme Pemuteran restent abordables.
Avril à juin, ainsi que septembre et octobre, offrent un juste milieu : météo clémente, rizières d’un vert profond, hôtels à tarif normal. Ces mois sont souvent recommandés aux couples et aux familles désireux de découvrir Bali dans de bonnes conditions climatiques ; ce sont un peu les périodes idéales pour partir à Bali et en profiter.
Janvier et février voient l’affluence chuter. Les voyageurs au long cours apprécient les musées et ateliers plus calmes ; il faut juste accepter de rouler en imperméable l’après-midi.
Les grands repères du calendrier religieux
Venir à Bali, c’est aussi ressentir le pouls de cérémonies qui rythment la vie de chaque village. Les dates changent chaque année, mais quelques fêtes dominent l’agenda :
- Melasti, trois jours avant Nyepi (généralement début mars) : des processions impressionnantes portent les statues des temples jusqu’à l’océan pour les purifier. Extraordinaire à photographier depuis les plages de Sanur ou de Petitenget.
- Nyepi, le Nouvel An silencieux (mars ou avril) : l’aéroport ferme, les rues se vident, toutes les lumières s’éteignent ; un spectacle cosmique offert à ceux qui choisissent de prolonger leur séjour à Bali à cette date.
- Galungan et Kuningan, qui reviennent tous les 210 jours : les Balinais décorent chaque portail d’un bambou penjor courbé, symbole d’abondance. L’atmosphère est joyeuse, les temples s’animent de musique gamelan.
- Makepung, les courses de buffles de Negara, chaque dimanche matin de juillet à novembre : idéal pour comprendre la vie agricole et photographier un événement méconnu.
- Crémations royales (Ngaben) : les plus spectaculaires se concentrent souvent entre mai et octobre, lorsque la météo garantit un grand public. Assister à un Ngaben offre une plongée dans la culture de la mort et de la renaissance.
Adapter sa venue à son projet de voyage
Pour les amoureux de plage et de surf, le sud-ouest (Canggu, Uluwatu, Kuta) s’enflamme d’avril à septembre, avec des houles constantes. Les familles qui souhaitent une mer calme choisiront plutôt la côte est – Sanur ou Nusa Dua – de mai à octobre, lorsque les alizés rendent l’eau aussi plate qu’un lagon.

Pour la plongée et le snorkeling, chaque région a sa fenêtre optimale : les mantas et les mola mola de Nusa Penida se montrent surtout d’août à octobre ; Menjangan, au nord-ouest, bénéficie d’une visibilité maximale d’avril à novembre ; Amed et Tulamben restent plongeables toute l’année, mais offrent une clarté record en juin puis en octobre.
Pour la randonnée volcanique, les sentiers du mont Batur et du mont Agung sèchent entre juillet et septembre ; en saison humide, la montée devient glissante. Ceux qui espèrent photographier des cascades majestueuses privilégieront plutôt janvier, lorsque l’eau rugit après les pluies.
Côté culture, les spectacles de danse Barong, les représentations de théâtre d’ombres ou les cours de cuisine se tiennent toute l’année, mais les scènes extérieures sont plus agréables de mai à octobre, quand les soirées sont sèches et tièdes.
Conseils clés pour réussir le calendrier de son séjour à Bali
- Répartissez votre itinéraire entre sud et nord. Les embouteillages de haute saison touchent surtout Ubud, Seminyak et leurs voisines ; trois ou quatre jours à Munduk, Lovina, Sidemen ou Bangli offrent une bouffée d’air.
- Réservez tôt votre séjour à Bali si vous visez l’été européen ; les petites guesthouses intimistes affichent complet six mois avant, et même certains hôtels peuvent annuler ou modifier vos réservations, d’où l’importance de vérifier régulièrement l’état de celles-ci.
- Gardez en tête les contraintes de Nyepi : pas de Wi-Fi dans nombre d’hôtels, pas de boutiques ouvertes, pas de voiture ; faites vos courses la veille.
- En saison humide, pensez logistique : sortez tôt pour vos visites et prévoyez un créneau lecture ou massage pendant l’averse de l’après-midi.
- Ayez toujours un sarong dans votre sac ; un temple ou une crémation impromptue peut survenir n’importe où, n’importe quand.
Quand partir à Bali, résumé
Décider quand partir à Bali dépend avant tout de vos priorités : soleil garanti, cérémonies hautes en couleur, surf de classe mondiale, paysages de rizières fluorescents ou tarifs ultra doux.
La saison sèche promet un ciel bleu et des routes sèches, mais les touristes et les prix suivent. La saison humide peint l’île d’une palette vert émeraude, remplit les fleuves et vide les plages ; il suffit d’accepter la danse quotidienne d’un nuage gris. Entre ces deux extrêmes, avril-juin et septembre-octobre offrent un équilibre rare : météo clémente, visiteurs modérés, rituels majeurs comme Galungan et Makepung.
Que votre découverte de Bali passe par un séjour farniente, un circuit d’aventure ou l’exploration de cérémonies, l’essentiel est de mélanger plages et villages, temples et volcans.
Laissez-vous surprendre : l’invitation à partager un repas de temple ou à suivre une procession Melasti ne s’inscrit jamais sur un planning fixe. C’est dans cet imprévu que l’île livre son âme.
Alors, posez vos dates, réservez vos vols, préparez votre sarong : Bali vous attend, en janvier sous une pluie féconde comme en août sous le ciel cobalt. À vous de choisir l’histoire que vous souhaitez écrire. Selamat jalan !


